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Nouvelles et contes du 16e cycle
 

Extraits choisis

 

Balade ou ballade ?  Bernadette B. 

 

Ecrire avec les notes de musique        

Dorénavant, j’irai plus souvent au bois et vais donc pouvoir

Réutiliser mes bottes en caoutchouc en promenant le chien.

« Missile, viens ici » m’entendra-t-on crier à tue-tête.

Fatalement, ce chien se sauve toujours !

Solène, voyons, grondera doucement ma mère,  

Lâche donc un peu cette pauvre bête

Si tu veux qu’elle t’aime davantage

Donne-lui un peu de liberté !

 

 

Acrostiche       Atelier d’écriture   Cécile J. 

 

Autant d'idées qui

Tombent

En même temps

Les lire

Incognito ou

Ensemble.

Rangées. 

En Cercle Restreint ou en ligne

Imaginez

Toutes ces personnes

Une plume à la main

Raconter leurs histoires

En émotions

 

 

Ôte toi de là que je m'y mette,                              Dany D.   

ou le vade - mecum du chat en 10 règles

 

Le chat se réserve les meilleurs fauteuils de la maison, celui qui donne sur l'âtre et celui qui est proche de la fenêtre.

 Le chat utilise l'ordinateur pour se coucher, surtout quand l'humain décide de taper sur le clavier.

Le chat ne mange que du bœuf ou du poulet bio, viandes venant de la meilleure boucherie de Liège qui sera facilement accessible dès que le tram sera utilisable.

Le chat a accès aux branches basses du sapin de Noël, contrairement aux jeunes enfants de la maison  à qui c'est formellement interdit.

Le chat est ami avec tout humain qui porte des vêtements costauds auxquels il est bon de s'agripper.

Le chat est également ami avec les invités de la maison offrant  des petits objets qui décorent bien la cheminée, surtout ceux qui sont numérotés.

Le chat est spécialement ami avec tout humain invité à la maison, pour peu qu'il n'aime pas les chats.

Le chat entre dans la maison si l'humain est dans le jardin et que la porte est fermée ou sort d la maison si l'humain est dedans et que la porte est fermée.

Le chat saute sur le vinyle qui tourne si la musique est trop forte ou s'il y a trop d'aigus. De plus, les humains ne dansent ni ne chantent à aucune occasion.

L'humain applique la politique de l'autruche si le chat, ayant abusé d'herbe, vomit sur le tapis d'Orient.

 

 

 Comme dans un vieux rock and roll    Maïté P.   

 

La journée avait très mal commencé comme le résumait  cette ritournelle obsédante de William Sheller  : "Maman est folle" . Folle elle l'était, c'était une évidence ! Elle voulait tout quitter sur un coup de tête, partir pour un gars bien plus jeune que papa, qu’elle avait rencontré chez Colruyt, en faisant ses courses !  Il est vrai que papa avait été odieux  avec elle, qu’elle en avait bavé…  Buveur, joueur, menteur… Au début, elle l’avait soutenu, ensuite, elle avait supporté ses mensonges et son déni, jusqu'au jour où  lassée, elle a dit : « basta, je me tire ! »  Elle avait attrapé le premier venu comme on s’accroche à une bouée de sauvetage…

Elle avait embarqué les gosses, en l’occurrence mon frère et moi  et avait claqué la porte.  Le « blanc-bec » comme  appelait mon père son rival ( successeur) avait vite déchanté :  deux gosses dans ses pattes, ça l’énervait… : « Tu gâtes trop tes enfants, Marie, c’est insupportable ! » À sa décharge, précisons qu’il était fils unique et n’avait pas d’enfants… Il faut dire que mon petit frère Baptiste avait tendance à faire pipi au lit et réveillait maman en pleine nuit.  Ma mère, crevée, le couchait entre elle et son amoureux en lui chantonnant la seule berceuse qu’elle connaissait : « Fais dodo Colas mon petit frère, fais dodo, tu auras du gâteau… » (A suivre…)  

 

La lune       Laurence F.  

 

 -Moi, je pense que la lune est un croissant géant. Je le voudrais feuilleté, sucré et recouvert de chocolat !

-Maman parle tout le temps de quartier de lune. Peut-être est-ce une énorme orange ?

-Mon père dit qu’elle est gibbeuse. Ça veut dire qu’il y a du gibier, non ?

-Je sais pas trop… En tous cas, c’est sûr : ça se mange !

 -Un jour, quand je serai grand, j’irai la décrocher et on se partagera le gâteau

 

 

Le voyage est un état d'esprit plus qu'un déplacement     Cécile J.  

 

 Dans une vie de tumultes, fermez les yeux, ralentissez votre respiration et imaginez. Imaginez-vous sur un bateau voguant face à l'horizon. Le vent souffle sur vos joues. Le corps en légèreté avance à rebonds, mu comme s'il était sur un tapis volant. 

Différentes odeurs envahissent vos narines vous rappelant la mer, les cocktails au bord de la plage, le soleil qui miroite dans l'eau à la fin de sa journée. À ces effluves maritimes succèdent des notes épicées, souvenir de grillades entre amis dans un jardin fleuri. Ces amis à qui on rend visite parfois dans des quartiers lointains qui nous dépaysent. Voyager, c'est juste fermer les yeux et imaginer

 

 

La maison d’une autre vie             Nicole T.  

 

Un noyer majestueux domine d’un air hautain la véranda et la cuisine.

Parlons-en de la cuisine, elle transpire le bonheur avec ses bouquets de fleurs séchées  et ses galets un peu partout, souvenirs de vacances en Baie de Somme. Sans porte, elle ouvre le chemin vers le séjour.  

Il se targue, lui, d’un certain minimalisme : pas de lustres au plafond, pas trop de choses disparates, pas trop de choses du tout. Seulement une ou deux peintures, un ou deux bibelots hérités dont on ne sait où. 

Tout cela illuminé, le soir venu, de quelques points de lumière douce et de bougies parfumées.

Arrêtons-nous là, inutile d’aller jusqu’à l’entrée qui, avec son grand miroir sorcière, accueille les invités avec malice

 

 

La fête à Lili                   Monique M.      

    

 Aujourd’hui, c’est mon anniversaire, je viens d’avoir 90 ans ! J'avais oublié cette date, ou plutôt, mon esprit avait escamoté l’événement que mes enfants et petits-enfants n'avaient pourtant de cesse de rappeler. Tous m’avaient laissé entendre qu’une fête et une surprise m’attendaient. Que puis-je encore espérer à mon âge ? J’ai tout ce qu’il me faut ici, dans cette maison de mon enfance que j’ai la chance de ne jamais avoir quittée, et où je vis entourée de mes souvenirs.

Depuis ce matin, les coups de fil se sont succédé pour s’assurer que je n’avais pas oublié de me tenir prête vers 11h.  C’est Alicia, ma petite-fille préférée qui m’emmènera à la fête. J’aime beaucoup Alicia, elle ressemble tellement à  Paula, ma sœur ainée! Comme elle, elle est perpétuellement joyeuse, et trouve sans cesse  le mot pour rire. Pas comme les autres, qui sont toujours à me gronder pour mes soi-disant imprudences ou à traquer toute faille dans ma mémoire   ( A suivre)

 

Le céramiste                  Dany D.      

 

Le céramiste voulut modeler un clown,   

qui tomba et se brisa.

 

Il fabriqua un oiseau,

qui dégringola du nid.

 

Il construisit une maison ;

elle perdit son toit

quand la terre sécha.

 

Il sculpta un chat ,

qui se cassa les reins

en faisant le gros dos.

 

Alors, il fit un nuage,

qu'il laissa au soleil

sur l'appui de fenêtre ;

quand on ouvrit la vitre,

le nuage s'échappa.

 

Je le vois si je lève les yeux

et que le ciel est bleu.

 

 

Il est l’heure   Laurence F.  

 

(….)Je ne dois surtout pas regarder le réveil sinon ce sera encore pire ! 

Je me surprends moi-même en faisant preuve d’un grand sang-froid. Les minutes passent et je me sens à nouveau  glisser à pas feutrés vers ce sommeil tant souhaité.

Mais subrepticement, une chanson fredonnée la journée par Jacques glisse ses tentacules dans mon cerveau : « je suis l’dauphin d’la place Dauphine et la place Blanche a mauvaise mine ». Je ne peux plus l’enrayer, mes forces déclinent... « Les camions sont pleins de lait, les balayeurs sont pleins d’balais ». Oh non, pitié ! « Il est cinq heures, Paris s’éveille ». Je veux juste dormir ! « Paris s’éveille ». « Les travestis vont se raser, les strip-teaseuses sont rhabillées ». Je  suis épuisée… « Les traversins sont écrasés, les amoureux sont fatigués ». Je vais tout envoyer valdinguer !

Et l’horloge tourne. Tic, tac, tic, tac. « Le café est dans les tasses, les cafés nettoient leurs glaces ». Je ne suis plus très perspicace… « Et sur le boulevard Montparnasse, la gare n’est plus qu’une carcasse ». Je suis si lasse...    ( A suivre…)

 

 

 Grande sœur et p’tit Louis       Françoise G.   

 

— Moi j’te dis qu’c’est pas vrai !

— Et pourtant, si. La lune, c’est un gros fromage. Tu vois pas les trous, là ? Pis, y a une souris géante, toute noire, on peut pas la voir. Elle grignote, grignote tous les jours un peu plus et la  Lune rétrécit, rétrécit, jusqu’à ce qu’on la voit plus.

— Mais alors, pourquoi après on la voit de nouveau ?

— Mais parce que le fermier du soleil, là-haut, il refait chaque fois une nouvelle boule de fromage et il la remet dans le ciel.

— J’te crois pas !

— Ah bon. Et bien si Monsieur est si malin, est-ce qu’il peut me dire ce que c’est la  Lune  ? Pourquoi elle est là ? Hein ?

— Ben, j’sais pas bien, mais je crois que la Lune elle est là pour que le ciel soit pas triste, quand le soleil dort.

— Y dort pas le soleil, il est de l’autre côté de la terre, bêta, chez les Chinois, les Australiens.— P’têt bien, mais ici  la nuit, y a que des étoiles qui sont toutes petites. Alors la Lune, elle vient, et elle brille et le ciel est content et la  Lune , elle dessine son sourire. La lune, c’est un émoji géant.

 

 

Trois jours au Petit-Château      Monique M.  

 

Dans notre pays, il fut un temps où «  faire ses trois jours au petit château » était une vicissitude à laquelle chaque jeune homme, arrivé à l’âge adulte,  ne pouvait échapper. En général, ce séjour n’était pas considéré comme une vétille mais un passage obligé avant d’entamer le service militaire censé transformer notre jeune blanc bec en homme averti.

 

 Hormis quelques malabars impavides, tout un chacun redoutait les épreuves à subir. Les comptes–rendus des anciens qui les avaient précédés n’étaient guère dithyrambiques. Les plaisanteries éculées au sujet de l’inexpugnable « Grande Muette » faisaient état des avanies qui leur seraient réservées. La seule échappatoire était de se faire déclarer cacochyme mais alors comment pouvoir se targuer d’être enfin devenu un homme, un vrai ?

 

 

Faut que    Gene H.    

 

D’après la chanson

 « je commence demain » de J. J. Goldman

 

Faut qu’ Jean fasse du sport 

Faut qu’enfin il s’ bouge 

Mais il n’est pas d' accord 

Alors je vois rouge

 

Faut qu' les gens s' disent bonjour 

Faut qu’ils soient plus polis 

Qu’ils cèdent aux carrefours

Bon sang quel cafouillis !

 

 

Faut qu’ nos élus agissent 

Afin qu’ les prix baissent 

Mais ils veulent les bénéfices 

Et roulent en Mercedes 

 

 

Faut qu’je cesse de me plaindre

De ceux que j’viens de citer

Mais je n’ peux m’astreindre

Mon hobby, c’est critiquer !

 

 

La lune    Bernadette B. 

 

Tu vois mon enfant, même si la vie nous sépare, la lune restera toujours dans le ciel et, à chaque fois que tu la regarderas en pensant à moi, je cueillerai tes pensées et ça me rendra heureuse. Ce sera comme une boîte aux lettres secrète entre nous que nul ne pourra jamais nous enlever.

La lune sera pour nous une promesse de lumière dans les ténèbres de nos vies.

 

 

La rime de l’artiste   Olivier  H.    

 À l’instar de Maurice Carême

 

L’artiste rimaillait.

La rime était bancale.

 

Il voulut la chanter

Pour voir ; il chantait mal.

 

Montée en pièce, la pièce montée

fut taillée en pièces, pauvre scandale.

 

Il la sculpta, mais le beau marbre

Explosa sous le burin, comme du cristal.

 

Qu’à l’eau ou à l’huile il la peignît,

En vain il gâcha la toile.

 

 Il la dansa, la valsa, la twista,

 La claqueta, l’emmena au bal.

 

Mais la rime ne rimait pas.

 

Il la plia dans un journal

Qu’il enferma dans un bocal

Et, lestée d’un fer à cheval  

Il la jeta dans le canal

 

 

Il était une fois aux cœurs des pommes et des êtres    Amandine E.     

Il y a bien longtemps vivait une reine qui possédait, derrière son château, un jardin d’agrément où poussait un arbre aux pommes magiques.

Comme chaque matin, la reine se réveilla au lever du soleil puis alla se promener afin de rencontrer la belle nature qui l’entourait. Elle savourait ce moment de la journée où elle retrouvait ses amies les fées qui l’aidaient à cueillir les fruits de son pommier. Cependant ce jour-là, quelle ne fut pas sa surprise de retrouver son arbre aussi dégarni qu’un feuillu tout nu  !(…) à suivre

 

 

Les ombres du passé    Gene H.   

 

(…) Un malaise s'empare d'elle  (Emma).  Pourquoi tous ces visages souriants provoquent-ils une tension plus palpable aujourd’hui ?  Des bribes de souvenirs lui reviennent.  Elle le sent, elle le sait, c’est à ce moment que son monde candide et joyeux s’est fissuré. Il y a un « avant » et un « après » cette journée de fête capturée sur la photo. Emma y est présente, le visage fermé, détonnant parmi les autres.

 

L’homme à l'arrière-plan, elle le connait, pourtant elle ne le situe pas et son visage lui inspire un indicible malaise qui la plonge dans l’insécurité. Qui était-il ? Sa grand-mère, l’identifie comme un cousin éloigné, parti à l’étranger et décédé depuis. Étrangement Emma se sent incapable de soutenir  la vue du visage de l’homme sur la photo.  Et à nouveau la chanson se fait obsédante, au point que la jeune fille referme vigoureusement l’album pour la faire taire.  Mais deux vers tournent inlassablement dans sa tête, bien arrimés :

 

 « De son bec il a touché ma joue, dans ma main il a glissé son cou »

 

 

Ensorcelée  Amandine E.   

 

Ô qu’il était grand !  Ô qu’il était fort ! D’une immensité et d’une intensité incommensurable. Elle s’en rendit compte par l’éclosion d’une étincelle au fond de son cœur, par une empreinte au creux de sa main. Elle le sentit vibrer dans tout son être, comme une pépite brillante.  Ensorcelée par l’aventure de ces sensations, il avait le parfum de la liberté. Cet amour-là, elle le savourait. Car il était doux, chaleureux, enivrant. Elle le garderait en mémoire encore bien longtemps après.

 

 

Visite dominicale Freddy T.   

 

 Le soir, après sa journée de travail à la ferme et aux champs, Fernand joue de la trompette pour se distraire. C'est la trompette sur laquelle Louis, son père, a appris quand il avait son âge, et même un peu moins. Fernand joue presque tous les soirs «Le temps des cerises ». Ainsi, il espère apprendre et retenir la musique de cette chanson. 

C’est Léopold qui la lui a apprise. Léopold, c'est l'accordéoniste de la fanfare du village où Fernand a grandi. Il sait lire et aussi écrire la musique. Il a reçu la partition de cet air à la mode et il en fait profiter ses amis. Quand elle a fini son travail aux cuisines, Louise vient écouter Fernand. Lui, il la trouve jolie. Louise a de longs cheveux foncés, presque noirs, et le teint pâle des filles qui travaillent au lavoir et en cuisine. Elles ne voient pas beaucoup le soleil. 

Louise trouve que Fernand a encore l'air d'un enfant. Bien sûr, il est fort et dur à l'ouvrage. Le contremaître lui confie des responsabilités et il est déjà mieux payé que certains ouvriers plus jeunes. Mais bon, il passe son temps libre à jouer de la trompette, il ne s'intéresse presque pas aux filles et va passer les dimanches chez ses parents. Décidément, ce Flamand n'est pas comme les hommes d'ici.  ( A suivre…)

 

En quinze lettres      Françoise   

 

Avec beaucoup d’entrain

Tous nous nous y mettons

Et nous écrivons.

 Les PE sont là pour nous guider,

dées, mots, images surgissent.

Essayer, se lancer, oser : voilà la clé.

Rires et rêves reçus en retour.

 

Ecrire qu’est-ce donc 

Caresser les phrases dans le sens du poil

Racler le fond de la boîte à mots

Imposer le silence à « j’y arriverai pas »,

Tracer les signes en accueillant les surprises, 

 Urgence ressentie parfois de dire !

 Relire ensuite et réécrire,

Enfin, oser partager ce battement d’aile de papier

 

 

Do ré mi fa sol si sol fa Olivier H.  

 

A lire en écoutant :

Eric SATIE : Gymnopédies – Gnossiennes ; Aldo Ciccolini, piano. 

Arthur H et Feist : La Chanson de Satie. 

 

-Oh ! Vous aviez un piano ! 

C’est Isabelle, qui a repéré dans le corridor quelques jolies estampes, une eau-forte très à son goût, le gramophone à pavillon dans le salon, merveilleusement intemporel et puis, dans la bibliothèque, face aux fenêtres, le piano droit. 

Un meuble lourdaud en bois laqué noir, avec des chandeliers ouvragés qui grincent sur leurs gonds et un nom allemand peint en lettres gothiques dorées. Il y a un panneau légèrement de guingois, que mon père n’a jamais réussi à réajuster. Personne n’en joue, le couvercle du clavier est rabattu et verrouillé par une petite clef argentée. 

Du bout des doigts, je caresse le couvercle, les fines craquelures de la laque ; je parcours la charnière de laiton, repérant au passage des fibres de textile qui s’y sont accrochées, laissées par un vêtement ou un chiffon à poussière. Je refais le tour de la pièce : le bureau à tiroirs en chêne, patiné, balafré, son lampadaire, les broderies de pastorale sur l’abat-jour, le presse-livre en pierre bleue, et derrière, les étagères avec les reliures en cuir, les beaux livres, les bandes dessinées, aux murs quelques cadres, masques, bibelots, le tapis aux teintes passées, corné...

 Mi ré# mi ré# mi si ré#... 

« Zut ! »

 Mi ré# mi ré# mi si ré do laaa... 

« Ce bon Ludwig ! Je ne me souviens que de ça, a dit Isabelle. » 

La bonne vieille bagatelle n’avait pas trop mal sonné. « Ça fait un bail que personne n’avait touché ce clavier, j’ai répondu.  (A suivre)